Développer le travail pénitentiaire : le Garde des Sceaux reçoit une délégation des entreprises
Le Comité Inclusion par l’emploi du Medef a récemment publié un Vademecum Inclusion, avec un focus spécifique sur l’inclusion dans l’emploi des personnes sous main de justice.
Le garde des Sceaux a réuni début septembre le président délégué du Medef, Patrick Martin, et les représentants d'une vingtaine de grandes entreprises, pour faire la promotion du contrat d'emploi pénitentiaire. Il s’agit d’un nouveau dispositif destiné à relancer le travail en prison et à faciliter la réinsertion des détenus, en vigueur depuis le 1er mai dernier et institué par la loi pour la confiance dans la justice (promulguée fin 2021).
Le garde des Sceaux souhaite ainsi poursuivre l’effort engagé et impulser une nouvelle dynamique pour accroître davantage le nombre de détenus qui se forment et qui travaillent, rappelant que le travail est le meilleur recours pour la réinsertion professionnelle et éviter la récidive. L'objectif du gouvernement est qu'un détenu sur deux travaille à l'horizon de cinq ans.
Pour cela, il faut mobiliiser les entreprises et les associer à la démarche du gouvernement, c’est-à-dire participer à la réinsertion des détenus en leur proposant des emplois.
La récente réforme offre également des conditions facilitantes aux entreprises : salaire minimum fixé à 45% du SMIC, formalités administratives prises en charge par l’Etat, à titre d’exemple. Pour inciter les détenus à travailler en prison, les remises de peines sont désormais conditionnées aux efforts réalisés, notamment par le travail.
10 000 détenus travaillent aujourd’hui pour des entreprises extérieures, au nombre de 500, qui ont des ateliers au sein des établissements pénitentiaires.
Votre interlocuteur privilégié - Agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle des personnes placées sous main de Justice (ATIGIP)